Nombreux sont les amateurs de Harley-Davidson connaissant bien « Leuk Motorcycle » ; en particulier dans mes environs. Parti de quasi rien il y a maintenant un peu plus d’une décennie (en gros seul et du garage de ses vieux ; comme en témoigne cet article que je publiais en 2013…), François est parvenu à bâtir au fil des ans une affaire dont il peut être fier.
Après deux déménagements, il occupe aujourd’hui un imposant hangar à Saint-Amand-les-Eaux (59). Ce dernier présente un espace qui tout à la fois permet d’accueillir les clients, et d’exposer bécanes, accessoires… Voire fringues et autres. Mais surtout dispose d’un respectable atelier, dans lequel s’activent désormais trois paires de bras. En effet, outre le poste qu’occupe sa compagne Marion, l’entreprise a pu créer deux emplois de mécaniciens qualifiés. Pas mal !
L’enseigne évolue ; son site aussi. Le précédent leur avait été offert par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (soucieuse d’aider des TPE à relancer leur activité, après la panique sanitaire à laquelle on aurait préféré échapper…). Et ma foi, cette vitrine-là ne semblait pas complètement à jeter, de prime abord. Cependant, une analyse plus approfondie mit rapidement en évidence les causes des difficultés évoquées par Madame :
- Des pages très – trop – lentes ;
- Compliquées à administrer ;
- Et globalement belles de loin…
Néanmoins loin d’être belles :
- Rédaction perfectible ;
- Images aux dimensions hétérogènes ;
- Défauts d’alignements ici et là…
Sans parler de leurs URL, qui n’étaient pas toutes optimisées pour le référencement naturel. Ou encore du design, qui ne s’adaptait pas parfaitement à chaque taille d’écran. En somme : gratuit, c’est pas cher. Et nos camarades en avaient eu pour leur oseille. De fait, il aurait également fallu les former un minimum. Car exploiter un CMS c’est quand même relativement un métier. Non ?
Pour l’anecdote : j’ai trouvé sur la page d’accueil une photo affichée au format d’un timbre poste… Son poids ? Dix mégas ! Tu m’étonnes que le site pouvait être long à charger ; a fortiori depuis un smartphone en rase campagne. Au moins, je disposais de fichiers d’une qualité – plus que – suffisante, pour produire des illustrations cette fois harmonieuses, et surtout nettement allégées.
Les textes ont été peaufinés, l’arborescence améliorée… Ce qui a purement et simplement dégagé, par contre, c’est Divi. Cette usine à gaz a certainement ses adeptes. Mais sa maîtrise, il me semble, requiert un investissement que la plupart d’entre nous ne peuvent se permettre. Problème : c’est autant un constructeur de page avancé, qu’un modèle graphique. Aussi il a bien fallu opter pour un nouveau thème WordPress en remplacement.
Ce choix est rarement évident. D’un côté l’offre est pléthorique ; de l’autre on ne déniche jamais le candidat franchement parfait. Aussi nous avons sélectionné un exemplaire dit responsive, naturellement, et disposant dans les grandes lignes les éléments d’une façon qui nous convenait, pas plus. L’huile de coude a fait le reste, et à l’arrivée il est finalement méconnaissable.
Les mains dans le cambouis, j’ai produit une feuille de style de quelques huit-cents lignes de code, pour un résultat léché et unique. N’était-ce pas la moindre des choses, pour un bouclard qui n’aime rien tant que livrer des machines largement customisées ? Une caractéristique de l’ancienne version aura toutefois été conservée : l’assortiment des couleurs, l’association du noir, du gris et du rouge, à laquelle mes commanditaires étaient attachés.
Voilà, en définitive, un site reconditionné à neuf et intégralement personnalisé. A la hauteur de la solide réputation de l’enseigne ? Je l’espère. En tout cas, celui-ci affiche d’emblée pas moins de dix-huit pages, et cent-quinze photos. Un contenu appelé à s’enrichir au fil de l’eau, bien sûr, au gré des anecdotes que Marion voudra partager, des motos d’occasion qu’elle devra mettre en vente, ou encore des réalisations de l’atelier qu’elle pourra nous présenter.
Hâte de voir ça.
« Un énorme merci pour le temps passé, le boulot accompli ! C’est toujours un plaisir de bosser avec des artisans aussi méticuleux, passionnés, soucieux du travail bien fait. »
Merci à vous pour l’opportunité, votre confiance comme votre patience. Ce fut un plaisir réciproque que d’œuvrer pour vous. On aurait pu aller plus vite, mais il eût fallu bâcler. Et ce n’est pas le genre de la maison. On se voit bientôt pour que je te mette le pied à l’étrier, Marion.