Le week-end passé, après avoir sauvegardé celles que je souhaitais conserver, j’ai purgé toutes les images de mon téléphone.
Ce dernier depuis quelques temps se plaignait de manquer d’espace…
Ce soir, je trouve quarante-deux clichés dans le bazar !
Cinq photos de mes chiottes, et trente-sept selfies de mon gosse.
Et moi qui me demandais ce qu’il pouvait bien foutre de six à huit, alors que sa sœur et moi on pionce encore…
Bah des conneries, tiens !
Ne pas s’y tromper.
Aujourd’hui, la différence entre authenticité et crédibilité.
Prenons par exemple ce p’tit mot que mon gosse m’a laissé :
papa je vét aitre sage
Authenticité : garantie ; avec des fautes pareilles, ça ne peut être que lui.
Crédibilité : nulle ; aucune chance que ce petit enfoiré tienne ce genre de promesse.
Calembour pilaire.
Temps calme devant le premier épisode de Narnia.
Ca ouvre sur une scène assez anxiogène, Londres sous les bombes…
Lui :
P’pa, c’était là la guerre mondiale ?
Moi :
Pas seulement en Angleterre, beaucoup ici en France aussi, et puis un peu partout en Europe, et même au delà…
Lui :
Et y a beaucoup de Français qui sont morts ?
Moi :
Ouais, des Français, mais aussi des Allemands, des Anglais, des Italiens, des Russes, des Polonais…
Lui :
Des poils au nez !?
Elle :
LOL ! Nan, des poils au cul !
Putain, explique-moi ce que je vais faire de ces deux-là…
Entichée et étourdie.
Lui :
On pourra retourner où y avait la grande piscine, là, pour les vacances ?
Elle :
Ah ouais, s’te plait, P’pa !
Lui :
Mais on ira juste à trois, cette fois, vu que t’as plus d’amoureuse…
Elle :
Ou bien on emmène Quentin ?
Nous :
LOL !!!
Quentin, c’est ce voisin quatre ans plus vieux qu’elle, beau gosse, poli et serviable, et, chose qu’elle croyait nous cacher, dont elle est amoureuse…
Note pour plus tard :
Ne jamais confier un secret à cette andouille même pas capable de garder les siens !
Ca frise l’insolence.
Oh, moi aussi il m’est bien arrivé d’insérer des blagounettes et des clins d’œil dans mes devoirs…
Mais sûrement pas dès le CE2, et encore moins du fait que j’avais la terrible Mme Rochart !
Une addition soporifique.
Ma grande à sa mère :
Moi j’ai déjà fait tous mes devoirs chez Papa ; et j’ai même appris une nouvelle opération.
Ah ?
Ouais ; piscine + kebab = sieste.
Refus du principe de procuration.
Quand tu demandes à ta gosse si les bandes annonces des dessins animés à venir lui ont donné envie d’aller voir l’un ou l’autre :
Bof, l’aventure on a envie de la vivre, pas de la regarder.
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Destination universelle des biens.
La douche, cette parenthèse propice à la réflexion :
Je suis quand même triste d’avoir deviné pour le Père Noël et la Petite Souris…
Arf, je suis désolé pour toi, Fils ; fallait bien que ça arrive.
Quand je serai grand, j’aurai le droit de faire le Père Noël ?
Certain ; tu pourras te déguiser pour tes mômes si tu veux.
Si je suis riche, j’achèterai plein de cadeaux pour les distribuer.
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Crâne pas, t’es chauve ; j’entends.
Un jeune mec, vingt-cinq ans peut-être, attend pour traverser.
Je ralentis pour le laisser passer.
Mon fils :
Euh, y est trop bien coiffé…
Sa sœur :
Bah voilà, c’est un amoureux comme ça que j’veux !
Z’ont vraiment un problème avec les tifs…
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Prière de ne pas rire.
Elle :
Qui c’est qui croit en Dieu, ici ?
Gros silence dans la bagnole…
Lui :
Parce que t’y crois, toi ?
Elle :
Bah ouais, des fois je fais un vœu, et après il l’exauce.
De retour à la maison, alors qu’il enfile son pyjama :
Jésus, fais que mon zizi y parle.