Son hoquet d’hier soir est de retour.
Pénible…
Autant pour elle que pour nous !
Aussi je tente une diversion :
Tu sais qu’on va tous crever ?
Mission accomplie ; la voilà débarrassée de cette myoclonie phrénoglottique persistante.
Son hoquet d’hier soir est de retour.
Pénible…
Autant pour elle que pour nous !
Aussi je tente une diversion :
Tu sais qu’on va tous crever ?
Mission accomplie ; la voilà débarrassée de cette myoclonie phrénoglottique persistante.
Le temps de la digestion, la messe du jeudi midi tient lieu de divertissement.
Elle n’hésite pas à y entraîner une poignée de ses camarades, pas toutes baptisées non plus.
Et la prochaine étape, c’est quoi ? Tu comptes te confesser ?
Qu’est-ce que c’est que ça, encore !?
Bah, toi et le cureton vous vous enfermez chacun dans un placard voisin, pis là via une ‘tite trappe tu lui avoues toutes tes bêtises.
C’est mort ! Déjà y en a trop ; comment veux-tu que je m’en souvienne ?
La voilà curieuse de savoir pourquoi je me marre :
Qu’est-ce que tu lis ?
Le titre d’un article de presse…
Et qu’est-ce que ça dit ?
Tu veux entendre une bonne nouvelle, le genre qui donne de l’espoir, et porte à sourire face à l’avenir ?
Bah ouais !
Bah voilà. Tout ceci va, évidemment… bien se terminer !
On rit fort.
Il a beau être admiratif de son jeu, séduit par sa personnalité, ou encore envieux de son salaire, il n’en reste pas moins critique à l’égard de Kylian Mbappé :
C’est quoi cette coloration blanche !? N’importe quoi ; avec ces ch’veux on dirait un choux-fleur…
Supporter, oui ; fanatique, non.
J’apprends que son « cru-crush » appartient au niveau supérieur :
Alix, c’est le seul des cinquièmes que je respecte.
Mais les autres classes ne semblent pas l’impressionner tellement plus :
Y a un troisième qu’est venu me demander : c’est vrai que t’es une 2010 ? Je lui ai répondu : et toi, c’est vrai que t’es un connard ?
Depuis l’intervention sur le harcèlement scolaire, ses camarades sont prévenus ; celui qu’elle chope en train d’en asticoter un plus faible, elle le tape :
Je me ferai peut-être engueuler par ma mère, mais mon père va m’applaudir.
A ce stade, je m’étonne de n’avoir pas encore été convoqué.
Lui :
Tous ces produits de beauté que t’utilises, c’est pas sympa pour Papa et Maman…
Elle :
Comment ça ?
Lui :
Bah ouais, ça veut dire qu’y z’ont pas fait du bon boulot…
Moi :
Je suis d’accord ; et pourtant, si tu savais, on s’est vraiment appliqué avec ta mère.
Elle :
Papa…
Pour elle, les excuses, même les pires, sont faites pour s’en servir.
Oh boy ; c’est quoi cette faute ?
Bah j’y peux rien, moi…
Pardon !?
Bah, avec tout le gel hydroalcoolique qu’y nous collent, c’est mes mains qui sont saoules.
Continuer la lecture de « Boire ou écrire, il faut choisir. »
Comme chaque matin de congés, il faut qu’il vienne me réveiller en chahutant.
Pourquoi tu dis « yippee-ki-yay motherfucker », quand tu me pousses du lit !?
C’est qu’au moment fatidique, le corps pris de panique et les yeux implorant la pitié, il a un faux air de Hans Gruber.
On se mate « Le Corniaud ».
La scène d’ouverture offre une vision de Paname dans les jeunes années 60, ce qui ne manque pas de l’ébahir :
Mais y z’étaient vraiment comme ça les gens, avant !?
Bah, ouais, comme nous, avec deux bras, deux jambes, une tête sous leur chapeau…
Nan mes leurs fringues, j’veux dire ; y sont où les jeans troués, les crop tops !?
Tiens, P’pa, faut que tu signes ça…
Ce c’est, Fils ?
Mon permis à points ; t’as vu ? Aucune infraction, ça veut dire que j’ai pas fait de bêtises.
A mon avis ça veut dire que t’as fait des conneries ; mais que t’as réussi à pas te faire gauler…
Hahaha ! Comment tu le sais !?